20 janvier 2014

Autisme-Enfant handicapé-Famille : " Mon fils, un si long combat " : France 5 face au handicap

Actualités Sociales Hebdomadaires - Numéro 2843 du 17/01/2014
Culture
DOCUMENTAIRE

Lorsque l’amour ne suffit plus


Auteur(s) : É.V.
Quand Samy est né, sa mère, la présentatrice Eglantine Eméyé, s’est rapidement aperçue que quelque chose n’allait pas. Au fil des mois, des déficiences sont apparues. Aujour­d’hui, âgé de 8 ans, il ne parle pas, voit mal, marche avec difficulté, n’est pas propre et communique très peu, si ce n’est par les coups. Il s’automutile aussi : il a les pommettes gonflées, la tête cabossée et doit parfois porter des gants de boxe pour ne pas se griffer. Autisme, épilepsie et autres handicaps s’accumulent chez ce petit garçon. Son polyhandicap a perturbé toute sa famille, de son frère aîné à ses grands-parents, jusqu’au couple que formaient ses parents et qui a éclaté. Le quotidien de sa mère : nuits sans sommeil, médecins urgentistes, hôpitaux, et surtout beaucoup d’interrogations. Dans un élan militant, Eglantine Eméyé a décidé de filmer cette vie. Dans Mon fils, un si long combat, diffusé sur France 5, on la suit lors de ses multiples confrontations avec les institutions, l’administration, le milieu médical… Et on prend la mesure des embûches qui se dressent devant tous les parents d’enfants handicapés. « J’ai découvert une société mal adaptée, frileuse et souvent peureuse », témoigne la réalisatrice. Alors elle décide de prendre les choses à bras-le-corps : d’abord, en montant l’association Un pas vers la vie, à l’origine d’une école expérimentale ; puis en organisant des galas pour collecter des fonds afin de créer de nouveaux accueils pour les enfants présentant des troubles sévères. Un engagement qui ne fait que l’épuiser un peu plus, l’amène à délaisser son fils aîné et à mettre sa carrière en danger. Quand un médecin lui dit : « S’épuiser dans une relation, ce n’est pas aimer plus », elle comprend, non sans peine, qu’il est temps de passer la main et de se résoudre à l’institutionnalisation. Pour son enfant polyhandicapé, cette Parisienne ne trouve de la place qu’à Hyères, dans le Var (d’autres établissements plus proches lui proposent de le mettre sur une liste d’attente longue de vingt ans !). Commence alors le long et douloureux cheminement vers la séparation…
Mon fils, un si long combat
Eglantine Eméyé – 52 min – Sur France 5, mardi 21 janvier à 20 h 35

17 janvier 2014

BTS ESF : Le gaspillage alimentaire, conférence à Saint-Herblain

"Cette année 2014 a été déclarée année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire, qu'un chiffre résume à lui seul : près de 50 % des aliments sains sont gaspillés dans l'Union européenne, par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire ! Rien qu'en France, un consommateur jette en moyenne 20 kg de déchets alimentaires chaque année, dont 7 kg de produits non consommés encore emballés.

En cause notamment, la mauvaise compréhension des dates de consommation. Mais le consommateur n'est pas le seul fautif. Dans la restauration collective, par exemple, les besoins de ses utilisateurs ne sont pas assez pris en compte : trop pleines, les assiettes des élèves finissent régulièrement au fond de la poubelle…

De même que pour les dysfonctionnements, des solutions existent à tous les niveaux. Place Publique en présente quelques-unes lors d'une table ronde à la Maison des Arts.

Cédric Villette dirige un Super U à Nozay, et a mis en place une solution de compostage pour valoriser les déchets organiques : une première en France. Philippe Ménez a créé avec son frère Paul-Adrien la société Zéro-Gâchis. Elle propose un service gratuit qui référence dans les supermarchés à proximité les produits à consommer rapidement et qui bénéficient par conséquent d'une forte réduction.

La soirée fait aussi intervenir Claire Turlot de l'association nantaise ADDA (AujourD'hui restaurons DemAin), qui présentera son action et donnera des conseils aux consommateurs que nous sommes. Elle préparera en direct un buffet à partir d'aliments " sauvés de la benne ".

Jeudi 23 janvier à 20 h 00 à la Maison des Arts, 26 rue de Saint-Nazaire. Entrée libre et gratuite".
Article publié le 07.01.2014 sur le site saint-herblain.fr

15 janvier 2014